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ProspeKtive
À la une
L’interopérabilité dans les bâtiments intelligents : une question d’harmonie
« Le concept de smart building correspond à l’intégration de solutions actives et passives de gestion énergétique, visant à optimiser la consommation, mais également à favoriser le confort et la sécurité des utilisateurs du bâtiment tout en respectant les réglementations en vigueur. » (DRIEE). Il s’agit là d’un concept englobant plusieurs dimensions, toujours au service de la satisfaction et de la performance des occupants.
Pourtant, pour que ces systèmes puissent réellement fonctionner en apportant une valeur ajoutée, l’interopérabilité est essentielle. Elle permet de faire collaborer des systèmes hétérogènes, évitant ainsi les silos technologiques et informationnels. C’est ce que nous appellerons l’harmonie, dans son sens originel d’harmózô, signifiant joindre, faire coïncider, adapter, emboîter.
Les tiers-lieux de transition (TLT) : des organisations d’ESS pour un autre « à venir » !
En ce premier semestre 2024, deux colloques relatifs aux Tiers-lieux se sont succédés. Le premier s’est tenu à l’Université Grenoble Alpes, le 14 mars 2024. Il interrogeait ainsi : « Les tiers-lieux productifs, révélateurs d’un nouveau modèle économique local ? ». Le second s’est déroulé à Sciences Po Rennes du 02 au 04 avril 2024. Il questionnait : « Tiers-lieux et politiques de solidarité : opportunités et fragilités de nouveaux espaces d’action sociale ». En faisant la synthèse des deux, il en résulte que nous sommes en présence de « nouveaux espaces d’action sociale (…) révélateurs d’un nouveau modèle économique local ». Quand il y a « nouveauté », la traduction possible est celle de « rupture », de « changement profond » ou de « bifurcation » relativement à un état précédent. Le concept de « transition» vers un autre modèle sociétal à l’échelle des territoires semble dès lors s’imposer. Pour autant, est-il pertinent de parler de « tiers-lieux de transition » (TLT) ?
Le hors-site ne se fera pas sans une profonde transformation numérique et culturelle
Soyons clairs : le terme souvent utilisé d’« industrie » immobilière n’a jamais été aussi peu pertinent. Malgré les avancées technologiques, nombreux sont les projets à être développés de manière traditionnelle avec des outils inadaptés voire obsolètes. A l’aune d’injonctions économiques et environnementales croissantes, notre filière pourrait trouver dans la construction hors-site un levier d’industrialisation et de modernisation. Une voie pour construire plus vite, mieux et moins cher. A condition d’encourager l'innovation et une vraie culture du changement.
Les effets du télétravail sur les déplacements quotidiens
Ces dernières années, le télétravail a connu une croissance fulgurante alimentée par l'essor des technologies et la flexibilité croissante dans le monde du travail. La pandémie de Covid-19 et les restrictions de confinement ont amplifié cette tendance . En réduisant les trajets domicile-travail, le télétravail contribue à la réduction des émissions de CO2, et peut donc servir de levier pour réguler la mobilité. Cependant, il peut engendrer des effets secondaires sur les déplacements quotidiens et résidentiels, appelés « effets rebond » (Hostettler Macias, Ravalet, & Rérat, 2022).
Le télétravail : une révolution ou une révélation des grandes tendances immobilières ?
Depuis le premier confinement, le monde immobilier s’interroge sur les prétendus nouveaux lieux de vie et de travail des ménages français. Les élus locaux, comme les promoteurs, ont vu une opportunité de rééquilibrer le territoire français, historiquement centralisé autour de Paris. Pourtant, les premières tendances post-covid ne font pas état d’un nouveau monde. Et si la pandémie n’était au fond qu’une révélation et non une révolution des grandes dynamiques territoriales sur les marchés résidentiel et de bureau ? Le télétravail change-t-il réellement la donne pour l’Hexagone ?
Réusage et architecture : pour une construction du projet par les ressources disponibles
Le bâtiment et les travaux publics sont, avec 460 millions de tonnes de matériaux minéraux par an (ADEME, 2019), le premier secteur créateur de déchets en France. La récente loi Anti-gaspillage et économie circulaire du 10 février 2020, dite « loi Agec », oblige les maîtres d’ouvrage, à partir de janvier 2023, à établir un diagnostic « produits, équipements, matériaux, déchets » (PEMD) ainsi qu’à recourir au réemploi et à la réutilisation dans les projets de démolition et de réhabilitation. Dans ce contexte, les pratiques architecturales sont amenées à être remodelées pour intégrer les ressources déjà présentes dans le processus du projet.
La clé du bien-être temporel face aux saturations urbaines ?
Dans un contexte où les besoins matériels sont globalement satisfaits, le désir de biens immatériels augmente (Inglehart 2000). Le temps libre, aménageable de façon autonome, en fait partie comme le souligne entre autres le débat actuel sur la semaine de (ou en) quatre jours.