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ProspeKtive
L’immeuble quartier ou l’urbanité au bureau
Le télétravail a profondément bouleversé nos modes de vie et nos attentes envers les environnements de travail. Nous effectuons désormais nos tâches professionnelles depuis une multitude de lieux. Les managers essaient tant bien que mal de faire vivre leurs collectifs tandis que les organisations constatent que leurs sites sont souvent peu et mal occupés. Dans le même temps nous vivons de profondes transformations, impactant le monde du travail et la société plus largement, dont nous ne connaissons pas les contours. Que seront les quotidiens dans un monde à +1,5 degré et où nous cohabiterons avec des intelligences artificielles ?
Le sol, une ressource pour l'habiter à penser comme bien commun
Depuis 1981, l’augmentation des sols artificialisés est en moyenne de l’ordre de 60.000 hectares par an[1]. Les terres artificialisées seraient ainsi passées de 3 millions d’hectares à 5,1 millions en quarante ans en France, soit une croissance de 70%. Face à cette transformation du paysage, plusieurs agronomes s’intéressent aux différentes formes d’occupation du sol et introduisent un nouveau champ de recherche : le phénomène d’artificialisation.
Des nouveaux espaces pour une catégorie spécifique de travailleurs ?
"Le télétravailleur sera en moyenne 2 à 3 jours par semaine ailleurs qu'au bureau, tout en considérant que ces jours seront relativement souples d'une semaine à l'autre."
Penser la ville juste
Depuis plusieurs décennies, de nouveaux enjeux saillants définissent les territoires contemporains. Parmi ces enjeux, les préoccupations environnementales occupent une place prépondérante, largement légitimée par la recherche scientifique. Or, la durabilité territoriale ne se limite pas à la seule question écologique mais intègre également (et concomitamment) de profondes préoccupations sociales. C’est dans ce contexte que les notions de justice spatiale et de ville juste doivent être appréhendées.
Le pari exigeant et conditionnel d'un "bien-être performatif"
Nous proposons ici de mobiliser la notion de « bien-être performatif » en matière d’espaces ouverts. De manière à bien saisir cette tentation légitime mais paradoxale à certains égards, il nous faut d’abord définir succinctement ces deux termes protéiformes que constituent le bien-être et la performance, afin de souligner leur compatibilité et leur dépendance au regard de travaux académiques. Mais il importe à notre sens d’aller au-delà en soulignant deux conditions complémentaires : la maturité organisationnelle et l’attractivité spatiale.